mercredi 1 septembre 2010

el dentisto



Finalement ça s'enlève tout seul une dent.
Si on passe outre le traumatisme psychologique de savoir que rien ne repoussera à la place,
et qu'on se détend au moment de la piqûre,
on ne sent ni la pince,
ni les nerfs qui lâchent.

Cinq minutes pour l'enlever,
et j'inclus dans ce laps de temps une discussion entre le dentiste et la secrétaire,
alors que la dent avait déjà sans doute un pied hors gencive,
puis quinze minutes à attendre que le corps se remette de la séparation.

Je suis sorti, j'étais en pleine forme,
alors je suis allé m'acheter des flacons d'encre que je voulais depuis longtemps.
Mais je n'avais pas vu que mes lèvres étaient toutes croutées de sang, et puis au moment de parler à la caissière de la papeterie, j'avais la moitié du visage encore endormi.
J'ai fait peur à tout le monde.

Le temps de faire mon shopping, et l'anesthésie a commencé à mettre les bouts.
J'ai couru prendre mes cachets, des glaçons et au lit.

La suite d'ici deux mois



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